Comment prioriser ses objectifs?

 

une partie de mon vision board de 2023

 

T’es tu du genre à t’écrire une longue liste de tous les objectifs qui te viennent en tête quand la nouvelle année commence? Moi oui haha!
J’ai l’impression que ça doit obligatoirement faire partie de ma routine annuelle. Surtout qu’en tant que travailleuse autonome, j’ai intérêt à me déterminer des objectifs précis parce que j’ai personne pour me guider vers ce que je dois faire et pour me mettre des deadlines. Ma vie est complètement construite autour d’objectifs et de projets que je me suis moi-même fixés.

 

À chaque fois, j’essaye de me censurer le moins possible et je prends souvent même plusieurs jours pour la compléter, ajouter des trucs auxquels je n’avais pas encore pensé et la rendre la plus complète possible.

 

J’aime écrire mes objectifs pour la prochaine année, mais j’aime aussi refaire l’exercice pour ma vie entière en même temps. Mes rêves de vie changent parfois. D’autres fois, ils se répètent d’année en année et ça me rappelle leur importance.

 

C’est fou à quel point ça peut partir dans tous les sens; objectifs de carrière, amoureux, familiaux, d’aventure, de dépassement de soi, de bien être… J’écris tout! Dans le désordre!

 

En les mettant comme ça côte à côte, ça donne l’impression qu’ils ont tous la même importance.


Je me suis demandé comment on faisait pour déterminer si un objectif était meilleur qu’un autre. En fait, est-ce que certains objectifs sont vraiment meilleurs que les autres? Comment faire pour choisir lesquels prioriser?

 

J’ai fait quelques recherches et voici ce que j’ai trouvé.

 

Les buts qu’on se donne sont reliés à des systèmes motivationnels.

Il existe 2 grandes catégories de motivations.

Externes et internes (ou extrinsèques et intrinsèques, si on veut utiliser les termes plus scientifiques).

 

Pour la motivation extrinsèque, le cerveau va aller chercher un renforcement qui est à l’extérieur de nous. Quelque chose dont on n’est psychologiquement pas en possession. Cette motivation est donc dépendante de facteurs externes.


Par exemple, un objectif relié à l’argent. Ou bien un objectif relié à l’attention sociale comme d’obtenir des likes, des views ou un nombre de followers précis sur les réseaux sociaux… Un but relié à la nourriture, ça rentrerait là-dedans aussi.

 

Tu vois le genre?

 

Ce genre de motivation a tendance à faire augmenter l’anxiété parce que ça crée une sorte de dépendance. Donc, malgré que certains de ces objectifs soient nécessaires, ils n’amélioreront pas nécessairement notre qualité de vie.

 

Pour ce qui est de la motivation intrinsèque, c’est tout le contraire. On est propriétaires de la motivation, c’est à l’intérieur de nous.

 

On parle par exemple d’apprendre quelque chose, comme une langue, un nouveau sport, une activité, un instrument de musique… Faire un truc qui nous permettra de nous développer. Faire des activités qu’on aime. Tsé le genre d’objectif qui te fait sourire en relisant ta liste?

 

Ces objectifs n’augmentent pas l’anxiété. Ils vont plutôt augmenter notre confiance en soi, donner un sens à notre vie et améliorer notre qualité de vie.

 

Faque en conclusion, c’est à notre avantage de prioriser le 2e type d’objectifs.

On ne peut pas avoir QUE des motivations externes. C’est normal d’en avoir, ce sont souvent les premiers objectifs qui nous viennent en tête parce qu’ils nous semblent plus concrets, mais il faut prendre soin de s’assurer de faire un équilibrer les 2.