Mon processus vers le demi-marathon

 
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J’ai moins tendance à parler de mes autres projets sur les réseaux sociaux que de ceux en lien avec notre musique. Mais cette fois-ci, je trouvais intéressant d’en faire un parallèle. Je me rends compte que si on arrive à relever des défis personnels dans différentes sphères, ça nous amène à nous dépasser encore plus partout ailleurs, en plus de nous donner la confiance de foncer dans nos projets professionnels.

Tout a commencé au début de l’année, début janvier, quand je mettais sur papier mes objectifs de l’année. Ça m’a pris quelques jours à y réfléchir pour bien les formuler. Entre-temps, j’ai écouté un podcast (parce que j’en écoute quotidiennement) où un invité racontait passionnément qu’il avait un jour décidé de s’inscrire à un marathon, même s’il détestait courir et qu’il n’avait encore jamais sérieusement couru de sa vie. Et c’est le fait de s’être justement lancé un objectif clair qui a enclenché le processus. Courir plusieurs fois par semaine, un peu plus à chaque jour, sur une longue période de temps. Bref, avoir un plan et le suivre. Peu importe. 

Je me rappelle avoir beaucoup admiré cette personne à ce moment-là et avoir été inspirée au point d’ajouter cet objectif-là à ma liste de l’année 2021. Moi qui partait aussi de rien…
Je me disais qu’avec un bon plan, de la constance et un objectif clair et réaliste, tout est possible. 

 

Mais j’me suis pas inscrite immédiatement. J’avais du mal à concevoir que je pouvais m’inscrire à une course avant même d’avoir mis mes espadrilles pour une première fois..! J’me suis quand même choisi un événement, en me promettant de me prouver à moi-même que j’aurais les capacités de m’y inscrire quelques semaines avant le parcours. 

 

Bon. Pour que l’objectif reste réaliste pour moi, j’ai plutôt choisi le demi-marathon que le marathon. J’avoue que, je pense que je savais même pas encore vraiment combien de kilomètres ça représentait, un vrai marathon. 

42,195 km exactement. 

Oh. Ouin. Ok…

Me semble que sa moitié, 21,1 km, ça reste un méchant gros chiffre!!!

 

J’ai commencé mes recherches et je me suis trouvé un plan d’entrainement sur internet qui me convenait. Ça ressemble grossièrement à ça :

 

Dimanche  Longue distance 

Lundi : Repos

Mardi : Distance moyenne

Mercredi : Repos

Jeudi : Course fractionnée (genre 4 min de course rapide, puis 2 min de marche et on recommence plusieurs fois)

Vendredi : Repos

Samedi : 30 min de course ou d’un autre sport

 

Évidemment, à chaque semaine, on augmente le temps et la distance un peu plus (sauf le samedi). 

 

Je te partage quelques difficultés que j’ai eu en suivant mon programme d’entrainement.

D’abord, l’horaire. C’est pas toujours faisable selon le calendrier d’aller courir telle ou telle journée. J’ai dû sacrifier quelques sorties pour un spectacle par exemple, parce qu’on avait de la route à faire ou parce qu’on recevait à la maison. Par contre, j’ai toujours réussi à reprendre mon retard. Je suis pas certaine que c’est une bonne chose, parce qu’on dit partout à quel point les journées de repos sont importantes et que pour me rattraper, j’allais courir plusieurs jours de suite. Je voulais vraiment cocher tous les entrainements de la liste. 

Ensuite, notre chienne. Qu’est-ce qu’elle vient faire là-dedans, Mouffe? Eh bien, j’ai voulu profiter de mes entrainements pour faire dépenser l’énergie de Mouffe en même temps (Border Collie mélangée à Berger Aurtalien, ça a de l’énergie à revendre). J’ai vraiment adoré courir avec elle, elle me donnait de l’énergie! Ce que je n’avais pas pris en considération, c’est que, souvent, elle tirait sur la laisse (accrochée à ma ceinture), ce qui diminuait mes efforts sans que je m’en rende vraiment compte. Cette semaine seulement, je me suis entrainée sans elle et ouch! J’ai trouvé ça pas mal plus difficile! J’aurais dû l’amener juste une fois sur 2 au lieu de l’avoir tout le temps… 

Sinon, y a aussi la chaleur. Vraiment plus dur de courir quand il fait 30 degrés.

Y a eu aussi quelques douleurs; cuisse, tibia, pied…Ça prend juste un faux pas pour rendre le reste de la semaine pénible.

 

Évidemment, y a des jours où ça semble super facile et d’autres où je le sais en partant que ça va être dur. La plupart du temps, tout se joue dans le mental. Pour les fois où c’est plus dur, les trucs que j’ai trouvés, c’est de me lever les yeux. J’ai tendance à courir en regardant par terre, mais quand je me mets à regarder l’horizon et à m’émerveiller du paysage, ça m’occupe l’esprit.
La musique et les podcasts, ça occupe merveilleusement l’esprit aussi!
Parfois, ça m’arrive de me répéter des genres de mantras inventés en boucle pour me convaincre que c’est facile et que c’est l’fun.
Ou je me force à sourire, et je finis par trouver du plaisir quelque part. 
Cette semaine, sans Mouffe, je m’imaginais qu’elle tirait encore sur ma ceinture pour me faire avancer et ça me donnait l’impression de ne pas faire tout le travail.
Sinon, mon astuce préférée, c’est de créer et de rêvasser. Combien de fois, je suis revenue de ma course avec la tête pleine d’idées!! Eh bien, ces moments-là où je cours en m’imaginent concrétiser ces idées-là et où je me visualise m’épanouir, ma tête oublie complètement tous les efforts physiques de la course. C’est ma formule magique :)

 

Je me suis finalement inscrite officiellement au demi-marathon la semaine dernière. Parce que je me sentais prête? Non, absolument pas! Mais parce que j’avais réussi à suivre à la lettre le plan d’entrainement que je m’étais fixé depuis le départ.

 

Au moment où j’écris ces lignes, ça se passera dans 4 jours. 

Le maximum que j’ai couru jusqu’à maintenant, c’est 15 km d’affilé. J’avoue que je suis un peu stressée de voir comment ça va se dérouler..! Mais j’ai confiance.

 

Alors, si t’as déjà couru un marathon ou demi-marathon, c’est le moment de me partager tous tes trucs!! Je vais les prendre!!!

Je vous en redonne des nouvelles la semaine prochaine!

 

Pour finir, je te souhaite à toi aussi de te donner de grands défis et de ne jamais décrocher du processus xoxo